
Isabel
De OliveiraDepuis le 1er juillet 2025, les entreprises ont une nouvelle obligation à ne pas prendre à la légère : l’immatriculation obligatoire au Registre national des entreprises (RNE), sous peine de sanction administrative.
Cette disposition, introduite par la loi n° 2025-594 du 30 juin 2025, vise à renforcer la lutte contre les fraudes aux aides publiques, en particulier dans les secteurs sensibles comme la rénovation énergétique.
Le nouvel article L. 123-38-1 du Code de commerce dispose clairement :
« Le fait, pour une personne mentionnée aux 1° à 3°, 5° ou 6° de l’article L. 123-36, de ne pas être immatriculée au registre national des entreprises est puni d’une amende administrative de 7 500 euros. »
Autrement dit, toute entreprise commerciale, artisanale ou activité indépendante visée par ces catégories, qui ne procède pas à son immatriculation au RNE, s’expose désormais à une amende de 7 500 €. Cette sanction est administrative, c’est-à-dire qu’elle n’émane pas d’un juge mais peut être prononcée directement par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Le Gouvernement a expliqué les raisons de cette disposition sur le site Entreprendre.Service-Public.fr :
Sont concernés :
Il est donc crucial pour toute structure exerçant une activité économique de vérifier qu’elle est en règle avec l’immatriculation au RNE.
L’immatriculation au RNE n’est plus une simple formalité administrative : elle devient une exigence légale assortie de sanctions concrètes. Pour les professionnels, c’est une vérification simple qui peut éviter une lourde pénalité.
Conseil Medialex : prenez quelques minutes pour vérifier votre situation et éviter toute mauvaise surprise. Si vous êtes en phase de création, assurez-vous que l’immatriculation RNE fait bien partie des démarches accomplies dès le départ.